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Parcelle d'Histoire

Création et restauration de parcs et jardins

Étude historique du parc du château
de Ray-sur-Saône (70).

Devenu propriété du Département de la Haute-Saône (70) en mai 2015, le château de Ray-sur-Saône est un site historique emblématique pour la région. Son patrimoine architectural et paysager est en revanche d’un intérêt national, voire européen. A l’avenir, le site est voué à un fort développement culturel et touristique.
Si le château et ses collections étaient jusqu’à présent bien connus, il n’en était pas de même des jardins qui ont été pendant longtemps attribués à l’architecte-paysagiste Jean-Marie Morel. Afin de mieux connaître l’histoire des jardins et en tant qu’étude préalable à la mise en place d’un Plan de gestion du parc, le Conseil départemental et la DRAC ont décidé de confier au cabinet, l’étude historique de ces jardins. Celle-ci avait pour objectif de déterminer à quelle période se rattachent les jardins qui occupent actuellement l’éperon rocheux entourant le château, mais également de mettre en lumière les compositions plus anciennes, aujourd’hui disparues.

 

Commanditaire

Ville de Salins

Maîtrise d'œuvre

Manu 

Surface

parc public dun hectare en cœur de ville

Les études préalables

A Salins, l’Aventure thermale débute en 1840, à l’époque où le docteur Claude-Marie Germain détermine les propriétés thérapeutiques des eaux salées de la ville. En quelques décennies, et pour répondre à l’afflux des curistes, l’urbanisme de la ville change profondément avec : l’apparition d’hôtels de luxe, d’un casino, d’un théâtre, et de nombreuses fontaines publiques soulignant la profusion des eaux de la ville… Dans les années 1870, Salins n’a toujours pas de parc thermal, qui pourtant est un ‘équipement thermal’ et un lieu de sociabilité incontournable de la villégiature thermale… Ainsi, en 1872, la Municipalité décide alors d’acheter un terrain de 78a 50c, ‘l’acquisition par la ville est d’un intérêt incontestable, on pourrait même dire, d’une nécessité absolue’.
Le parc des Cordelier tire son nom d’un très ancien couvent édifié sur cette parcelle au Moyen-âge et qui se trouvait sous le patronage de la puissante maison de Chalon.  Ce dernier situé au bord de la Furieuse, a été vendu comme bien national au moment de la Révolution et fût détruit dans l’incendie qui ravagea la ville de Salins, en 1825. Il reste encore sur le site plusieurs vestiges de l’ancien édifice religieux dont des colonnes et des chapiteaux ainsi que le puits du cloître, encore en eau.